Le SIV et l’obtention du certificat de non-gage
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Le marché de l’automobile en général affichait une baisse sur tous les plans en 2022. C’est surtout le marché de l’occasion qui est le plus en difficulté, car après une hausse historique en 2021, il n’a pas arrêté de baisser alors que le neuf s’est redressé petit à petit à partir de 2023.
Bien qu’il y ait eu des initiatives prises pour aider l’occasion à se relever, elles n’ont pas porté leurs fruits. Ce qui a le plus marqué le recul de ce marché, c’est la pénurie des voitures récentes qui a entraîné une baisse de l’offre et automatiquement une inflation des prix de revente.
En 2023, les prix n’ont pas baissé. Il y a eu une stabilisation à partir de janvier, mais cela n’a pas suffit. Les prix restent toujours élevés comparé à 2022. Le marché de l’automobile d’occasion est donc dans le rouge de 2022 à 2023.
Le marché de l’automobile d’occasion a prospéré depuis 2013 affichant un nombre de transaction moyenne d’environ 5,608 millions. Il a même connu une hausse impressionnante en 2021, mais 2022 n’a pas été très favorable pour ce marché. L’automobile d’occasion a affiché une baisse de 13% en 2022.
Parmi les faits qui ont marqué l’évolution de l’automobile d’occasion, il y a le recul du marché, mais aussi le portrait des transactions. Ce sont surtout les ventes entre particuliers qui dominaient. Concernant les ventes, les acquéreurs optaient en général pour l’achat et non le crédit ou encore la LLD.
En ce qui concerne les voitures, ce sont les plus anciens qui ont le plus résisté au repli du marché en 2022. Les plus récents peignaient à être vendus. Tout cela s’explique par l’inflation des prix. Côté marques, c’est Renault qui détient la plus grande part du marché d’occasion en 2022.
On constate également que c’est le diesel qui reste majoritaire. Il détient une grosse part du marché de l’automobile d’occasion, malgré une baisse considérable des transactions. Après le diesel, on retrouve l’essence à la deuxième place. A la troisième place, il y a les voitures hybrides et à la dernière place, on retrouve les voitures électriques.
Le marché de l’automobile d’occasion a connu un record en 2021. Le nombre de transactions effectuées a atteint 6,07 millions en France selon les chiffres de NGC-Data. Ce marché a ensuite chuté de 13% en 2022 avec seulement 5,258 millions de transactions effectuées.
La dernière fois que ce marché a connu une telle baisse, c’était en 2009 avec 5,24 millions de transactions comptabilisées. La pénurie de modèles récents explique les chiffres de 2022, car suite à cela, le prix de l’automobile d’occasion a flambé.
En 2022, les ventes se sont surtout effectuées entre particuliers. Les transactions C to C ont atteint les 2,489 millions d’unités, ce qui représente 47,3% des ventes. Les transactions B to C étaient de 2,258 millions seulement, soit 42,9% des ventes. Concernant les transactions de véhicules d’import aux particuliers, elles représentaient seulement 9,7% du marché en 2022. Les demandes étaient surtout axées sur les berlines et les SUV. Pour les berlines, 2,97 millions d’unités ont été vendues en 2022. Pour les SUV, 1,02 million d’unités ont été vendues.
Ce qui marque également l’année 2022, c’est le type de transaction effectué. Les acquéreurs optaient en général pour l’achat. Les crédits ne représentaient que 2,4% des transactions alors que l’achat affichait un taux de 96,5%. Le reste était occupé par la LLD (1,1%).
L’automobile d’occasion connaît une inflation des prix en 2022. Leboncoin accuse d’une hausse de 9,4% du prix moyen d’annonce de janvier à octobre 2022 et une hausse de 26% de 2021 à 2022. Le site a également affiché un manque de modèles récents.
La pénurie des automobiles d’occasions récentes en 2022 s’explique par le fait que les constructeurs ont drastiquement réduit le nombre de voitures de démonstration mis sur le marché. Du côté des loueurs de courte durée, on constate également une réduction drastique des mises à la route. Ces faits ont provoqué une inflation des prix, mais aussi une diminution des volumes des transactions des modèles récents.
Selon les chiffres de NGC-Data, les voitures les plus anciennes ont mieux résisté à la chute du marché de l’automobile d’occasion en 2022. Le nombre des ventes des modèles de plus de 15 ans n’a pas grandement évolué, car il est presque identique au volume de transactions effectuées en 2021 (environ 1 347 776 immatriculations).
Le nombre de transactions des voitures de moins de 1 an a baissé de 33%. Ces véhicules n’affichent que 317 214 unités vendues. Le volume des ventes pour les 1 à 2 ans a baissé de 25%. La baisse était de 16% pour les 2 à 5 ans, de 9% pour les 5 à 7 ans, de 17% pour les 7 à 10 ans et de 14% pour les 10 à 15 ans.
L’écart sur les tranches d’âge s’explique par la pénurie de modèles récents mis sur le marché, ce qui provoque automatiquement une pénurie de modèles d’occasion récents. L’arrivée des nouveaux modèles hautement technologiques et compliqués qui ont du mal à séduire les usagers explique également l’écart de transactions effectuées par tranche d’âge.
Renault demeure le leader indétrônable du marché de l’automobile d’occasion en 2022. Il totalise une vente de 1 002 463 unités, ce qui fait de lui le n°1. Il détient la plus grosse part du marché, soit un pourcentage de 19,1%. Pour Renault, c’est la Clio qui est la plus vendue avec plus de 342 572 transactions comptabilisées en 2022.
Après Renault, on retrouve Peugeot avec 17,8% de part du marché. Ensuite, il y a Citroën qui occupe 11,2% du marché, Volkswagen et ses 7,8% de part et enfin BMW avec 4,4%.
Bien que Renault reste le leader dans la vente d’occasion, il figure quand même parmi les marques qui ont moins résisté à la chute du marché de l’occasion. Le nombre de ses transactions a baissé de 15%. Peugeot a aussi eu du mal à résister, et affiche une baisse de 14%, de même pour Volkswagen. Citroën affiche une baisse de 13%. Pour BMW, la baisse est de 12%. Les marques qui ont été le plus touchées sont Nissan (-20%), Opel (-17%), Ford et Fiat (-17%°).
Même si le diesel est condamné à disparaître suite au fait qu’il sera interdit dans les ZFE d’ici quelques années, il connaît toujours un franc succès sur le marché de l’occasion. Suite à cela, sa valeur a augmenté de 2022.
Il reste également majoritaire sur le marché de l’occasion en 2022, avec une part de marché allant jusqu’à 52,1%. Environ 2,74 millions de voitures diesel d’occasion ont été vendues en 2022. Certes, le diesel connaît une baisse de 19% par rapport à 2021, mais il reste quand même en tête.
A la deuxième place se trouve les voitures d’occasion à essence. L’essence occupe 40,8% des parts du marché avec près de 2,14 millions de transactions effectuées. A la troisième place, il y a les voitures hybrides qui ont obtenu 3,6% de part du marché de l’automobile d’occasion. A la fin, il y a l’électrique qui progresse de 27% avec 73 405 unités vendus.
Il n’y a pas que le marché de l’automobile d’occasion qui souffre d’une baisse. Le marché du neuf affiche une baisse de 7,83% en 2022. Pour obtenir une voiture neuve, il faut débourser en moyenne 32 600 €. L’Etat a pris des initiatives pour aider le marché du neuf à se relever. Parmi ces initiatives, il y a quelques changements mis en place pour l’obtention de la prime à la conversion par exemple.
Pour le marché de l’occasion, ce sont surtout les acteurs de la distribution qui font le premier pas. Les concessionnaires cherchent à compléter leurs catalogues automobiles d’occasion et exploitent tous les canaux, y compris les canaux traditionnels, pour trouver ce genre de voitures.
La plupart des marques et des distributeurs privilégient les voitures récentes de moins de 3 ans, avec 30 000 ou 40 000 km au compteur. Le but est de résoudre le problème de pénurie de voitures d’occasion récente pour que l’offre puisse répondre à la demande et stabiliser le prix.
D’autres initiatives ont été prises pour rétablir le marché de l’automobile d’occasion comme le développement de la LOA, les visites virtuelles, les livraisons à domiciles, les parcours d’achat digitalisés, etc. Malheureusement, ces initiatives n’ont pas suffi pour redresser le marché de l’occasion. La preuve, ce marché est toujours en rouge en 2023.
Pour 2023, ce sont toujours les ventes C to C qui dominent. Concernant les marques, Renault reste majoritaire sur ce marché, mais accuse quand même d’une baisse en volume et en part. Pour ce qui est de la segmentation par tranche d’âge, la tendance se maintient en 2023. Ce sont toujours les plus anciens qui sont les plus prisés par les acquéreurs.
Comme pour 2022, les ventes entre particuliers dominent en 2023. Le C to C représente 49,3% de la segmentation du marché, contre 42,2% pour le B to C. Les importations de particuliers ne représentent que 8,5% de la segmentation du marché.
Même si Renault affiche une baisse du nombre d’immatriculations en 2023, il reste quand même le leader sur le marché en termes de marque. Pour 2023, 78 569 unités de la marque Renault ont été vendues. L’écart par rapport à 2022 est de 6,4%. Cette marque demeure le principal acteur du marché d’occasion, avec 18,9% de part.
Peugeot le suit toujours de près avec 73 476 unités en 2023, soit 17,7% de part du marché, mais l’écart avec 2022 se creuse (5,7% d’écart). Après ces géants, on retrouve Citroën (44 822 unités), Volkswagen (33 041 unités) et BMW (18 339 unités). Les autres marques qui possèdent au moins une part du marché sont Audi, Mercedes, Ford, Toyota, Dacia, Opel, Fiat, Nissan, Mini, Seat, Hyundai, Kia et DS.
Les modèles les plus vendus en 2023 sur le marché de l’automobile d’occasion
Renault étant le leader, c’est donc un modèle de cette marque qui est la plus vendue. Le modèle en question est la Renault Clio. Elle conserve sa position comme étant le véhicule le plus vendu sur la plupart des segments d’âge.
A noter par contre que sur le segment des moins de 1 an, c’est la Peugeot 208 qui est en première position avec 1 749 unités vendus. Elle est suivie de près par la Peugeot 2008 (1 002 unités). La Peugeot 308 arrive à la quatrième position avec 828 unités et est devancée par la Dacia Sandero (867 unités).
A la 5ème place, il y a la Dacia Duster (773 immatriculations), puis la Citroën C3 (765 immatriculations), le Peugeot 3008 (659 unités). Dans le segment des moins de 1 an, la Renault Clio n’a atteint que la 8e place avec 637 unités.
La tendance semble suivre celle de 2022, car malgré les efforts des distributeurs et des marques, les voitures d’occasion récentes ne séduisent toujours pas les acquéreurs. Ce sont surtout les anciens qui résistent le plus à la chute du marché.
D’ailleurs, les moins de 1 an accusent une baisse de 20,1% comparé à 2022 avec seulement 23 734 unités comptabilisées. Ces modèles n’occupent que 5,7% du part du marché alors qu’en 2020, les moins de 1 an ont réussi à obtenir 11,6% de part.
Les automobiles de 1 à 2 ans connaissent une légère hausse de 3,3% en début d’année, ce qui leur permet d’obtenir 4,5% du part du marché avec 18 637 unités comptabilisées. Les 2 à 4 ans sont en baisse (-11,2%) avec seulement 57 395 unités, soit une part de 13,8% sur le marché d’occasion. Pour les 4 à 5 ans, le nombre d’immatriculations comptabilisé est de 28 333. Il y a un écart de 4,5% comparé à 2022, mais ces modèles possèdent quand même 6,8% de part du marché.
Après, il y a les 5 à 6 ans, qui affichent un nombre d’immatriculations de 21 378 (-1,9% comparé à 2022). Ils possèdent 5,1% de parts de marché. Pour les 6 à 8 ans, ils possèdent 8% du part du marché avec un écart de 2,8% comparé à 2022 (33 292 unités). Enfin, il y a les 8 ans et plus. Ces voitures occupent 56% du marché, malgré un écart de 2,7% comparé à 2022. Les 8 ans et plus comptabilisent 232 857 immatriculations.
Les voitures utilitaires d’occasion affichent également une tendance à la baisse. Ces modèles accusent une baisse de -4% en mars et de -2% pendant le premier trimestre 2023. En mars, il y a eu 73 841 unités comptabilisées et 206 467 unités pour l’ensemble du premier trimestre.
Le marché de l’automobile d’occasion continue à être dans le rouge en 2023, malgré les initiatives prises en 2022. Le marché adopte une tendance baissière en janvier, en mars, en avril et en mai.
Le marché de l’automobile neuf s’est redressé en 2023 après une baisse considérable en 2022. Celui de l’automobile d’occasion n’a par contre pas réussi à se redresser. Au contraire, une baisse de 5% a été constatée au mois de janvier 2023.
Les données de NGC-Data confirment que le marché de l’automobile neuf se rétablit petit à petit. Ce marché a affiché un rebond de 12% au mois de mars 2023 avec 164 126 immatriculations effectuées contre 147 098 unités seulement en 2022. Le premier trimestre 2023 est favorable au marché du neuf avec 402 312 immatriculations comptabilisées contre 365 382 unités au premier trimestre 2022. Bien que les chiffres de 2023 soient encore faibles comparés à ceux de 2021 (441 794 immatriculations), le redressement du marché du neuf est évident.
Dans le neuf, les voitures à moteur à essence ont gagné du terrain en 2023 avec une hausse de 10%, ce qui a permis à ce segment de conquérir 38,6% du marché. Après, il y a les hybrides qui occupent 21,8% du marché après avoir affiché une hausse de 22% sur les transactions. Les voitures électriques commencent également à conquérir le marché du neuf avec 16,6% de part du marché suite à une hausse de ventes de 37%.
Contrairement à ce marché neuf qui se rétablit en 2023, le marché de l’occasion continue son repli. A la fin du mois de mars, seuls 466 801 immatriculations ont été comptabilisées. Il y a une baisse de 9% comparé au premier trimestre 2022. Même si les prix observés sur des plateformes comme Leboncoin se sont stabilisés, le marché reste toujours dans le rouge.
Ce problème touche presque toutes les marques, y compris Renault (le leader des marques de voitures d’occasion en France) ou encore Peugeot. La dernière fois que le marché de l’occasion a connu une hausse, c’était en novembre 2021. La hausse était de 5%. Depuis, le marché est en chute libre.
Pendant que le marché du neuf continue sa progression (+21,9%), le marché de l’automobile d’occasion continue à régresser en avril, malgré une stabilisation des prix depuis janvier 2023. Il n’y a eu que 424 109 immatriculations comptabilisées en avril. Le marché affiche un recul de 15,7% comparé à avril 2019 et de 3,2% comparé à avril 2022.
La tendance au niveau des marques semble par contre changée. Renault est en difficulté, Peugeot gagne du terrain, de même pour les marques allemandes comme BMW, Mercedes ou encore Audi. Les marques généralistes telles que Toyota, Volkswagen, Skoda, Ford, Opel, Fiat ou Suzuki restent hétérogènes. Les marques françaises sont les plus touchées avec une baisse de 5,4%.
Il y en a qui évoluent et d’autres qui continuent à reculer. Concernant les segments d’âge, les plus récents continuent à enregistrer une baisse comparés aux plus anciens qui se stabilisent petit à petit et qui semblent même gagner en volume et en parts du marché.
La tendance semble aussi changée en termes de motorisation. Les voitures à essence et à diesel perdent du terrain alors que les hybrides en gagnent. Les électriques ont par contre perdu une grosse part du marché. Côté prix, il y a une légère baisse constaté comparé au mois d’avril 2023, mais la moyenne reste élevée comparée à mars 2022.
Alors que le marché du neuf affiche une hausse de 21,9% comparé à 2022, le marché de l’automobile d’occasion continue son recul. En avril 2023, il affiche une baisse de 3,2% par rapport à 2022 et une baisse allant jusqu’à 15,7% par rapport à 2019.
Si en 2022 et au début de 2023, les marques leaders comme Renault et Peugeot résistent tant bien que mal à la chute du marché, en avril, elles connaissent toutes une baisse inévitable malgré la stabilisation des prix.
Renault, le leader, accuse d’une baisse de 8,6% du part du marché avec seulement 324 546 unités. Peugeot recule également, jusqu’à perdre 6,5% du marché avec 396 652 immatriculations. Enfin, il y a Citroën qui perd 5,9% avec 186 511 unités comptabilisées.
Les marques généralistes sont plus ou moins hétérogènes, car il y en a qui s’en sortent, tandis que d’autres peignent à se relever. Volkswagen affiche une hausse de 2,9%, Toyota a gagné 3,4%, et Skoda 5,2% alors que Ford affiche une baisse de 3,4%, Opel de 4,2%, Fiat de 8,4% et Suzuki de 6%.
Ce sont surtout les marques françaises qui ont du mal à se sortir de la crise des automobiles d’occasion. Ces marques affichent une baisse de 2% comparée à la moyenne du marché. Il y a Renault qui recule de 3,6%, mais aussi Peugeot (0,5% du part du marché) et Citroën qui affiche une baisse de 5,7%.
Ce ne sont par contre pas toutes les marques françaises qui sont en difficulté. DS Automobiles a par exemple gagné 5% en avril avec 5 615 unités vendues. Dacia, quant à elle, affiche 11 888 transactions. Volvo avance aussi avec 7,3% de hausse.
En 2023, les marques allemandes résistent mieux au déclin du marché de l’automobile d’occasion. BMW affiche une hausse de 4,6%. Elle est suivie de près par Mercedes (2,6%) et Audi (1,6%).
Concernant le segment par tranche d’âge, la tendance semble se maintenir. Les modèles d’occasion récents peignent toujours à se relever. Ils continuent même à reculer. Les voitures de 2 à 5 ans affichent une baisse de 4,7% et les 6 à 10 ans accusent un recul de 3,6%.
Les voitures de 11 à 15 ans commencent aussi à perdre une part du marché. Ce sont surtout les 16 ans et plus qui progressent avec une hausse de 7,7% en termes de volumes et de 11,3% en termes de part du marché.
En 2022, le diesel était majoritaire. Il l’est toujours en avril 2023, avec 52,2% du part du marché. La motorisation à essence perd par contre en volume et en part. Ce sont surtout les hybrides qui avancent, étant donné qu’ils ont gagné 6,2% de volume en avril. Les électriques continuent à perdre du terrain avec une baisse de 27,8% en part de marché et de 30% en volume.
Après une hausse des prix qui a fait chambouler tout le marché de l’automobile d’occasion en 2022 et une stabilisation en janvier 2023, une baisse a été constatée en avril. sLe prix des voitures d’occasion a diminué de 0,2% comparé à mars 2023. Cependant, même s’il y a cette baisse, le prix reste au-dessus de la moyenne enregistrée en 2022. Si on compare les chiffres d’avril 2022 et 2023, on constate que 2023 affiche une hausse de 13,3%.
Le neuf continue à avancer avec une hausse de 14,8% en mai 2023 comparée à mai 2022. Pour le neuf, 145 538 unités ont été comptabilisées. Le marché de l’automobile d’occasion continue par contre son recul en mai 2023.
Les marques françaises sont toujours en difficulté, tandis que les marques allemandes gagnent de plus en plus de terrain sur le marché d’occasion. Le leader Renault perd des parts du marché, de même pour Peugeot et Citroën. Concernant les marques généralistes, il y en a toujours qui gagnent du terrain et d’autres qui en perdent. La tendance d’avril est donc maintenue en mai 2023 côté marque.
C’est également le cas pour la segmentation par tranche d’âge. On constate au mois de mai 2023 que les modèles de 16 ans et plus récupèrent de plus en plus de parts de marché alors que les plus récents en perdent.
En mai 2023, l’évolution du côté des motorisations suit également la tendance d’avril 2023. Le diesel occupe toujours la plus grande partie du marché, pendant que l’essence en perd un peu et l’électrique en perd énormément. Ce sont surtout les automobiles hybrides qui avancent.
Côté prix, on constate que la stabilisation est toujours d’actualité, même si la moyenne est encore élevée comparée à la 2022.
Le neuf avance en mai 2023, mais l’occasion continue à chuter avec seulement 416 874 immatriculations comptabilisées. La baisse est de 8,3% comparée à mai 2022 où les immatriculations enregistrées étaient au nombre de 454 757. Si on compare le repli à 2019, la baisse est de 13,6%.
Comme pour avril 2023, les voitures d’occasion françaises perdent encore des parts du marché. Les marques françaises affichent une baisse de 2,4% comparé à la moyenne du marché d’occasion. Même Renault qui a longtemps dominé ce secteur perd encore 2,5% de part en mai 2023. Peugeot en perd également et accuse d’un recul de 0,2%. Quant à Citroën, son recul en termes de part de marché est de 5,7%.
Les marques allemandes avancent toujours sur le marché de l’automobile d’occasion. Les plus grandes marques affichent toutes une hausse considérable. BMW a gagné 2,1% de part de marché. Pour Audi, la hausse est de 4% et de 4,2% pour Mercedes. BMW n’a pas beaucoup évolué comparé à avril 2023, mais Audi et Mercedes ont grandement avancé avec un écart en plus de 2,6% pour Audi et de 1,6% pour Mercedes.
Les marques généralistes n’ont pas vraiment évolué en mai 2023. Elles maintiennent la tendance et restent hétérogènes sur le marché. Il y en a qui continuent à gagner des parts comme c’est le cas de Volkswagen qui gagne 5% ou encore Toyota qui a remporté 1,7%. Des marques comme Ford (-2,3%), Opel (-3,4%) ou encore Fiat (-10,3%) affichent toutes une baisse de part de marché.
Comme pour 2022 et avril 2023, les voitures d’occasion les plus anciennes restent les plus populaires sur le marché d’occasion. Les plus de 16 ans ont gagné 11,5% de part du marché. Les modèles récents affichent par contre une perte de 14,1%.
Comme pour avril 2023, le diesel reste le leader sur le marché de l’automobile d’occasion. Il représente 52,7% des immatriculations en mai. Le diesel affiche donc une hausse d’environ 0,5% comparé à avril 2023 et d’environ 0,6% comparé à 2022. L’essence perd par contre en volume et en part du marché.
Les voitures hybrides gagnent de plus en plus de terrain avec 4,8% de volume en plus enregistré. Quant aux modèles électriques d’occasion, ils continuent leur recul et accusent une baisse de 7,5% en part de marché et de 15,1% en volume.
Les prix continuent à se stabiliser en mai 2023, même si la moyenne reste encore élevée comparée à 2022. Une hausse du prix moyen allant jusqu’à 15,6% a été constatée en mai 2023 par rapport à mars 2022.
Le prix des voitures d’occasion n’a pas cessé d’augmenter depuis 2022 à cause de la pénurie des voitures. Il y a eu une stabilisation en 2023, mais le prix reste quand même élevé comparé à 2022. Il y a même des modèles qui coûtent plus chers en occasion qu’en neuf.
2022 est considéré comme une année d’anomalie pour l’automobile d’occasion, car elle souffre des conséquences des crises dont la pénurie des voitures neuves qui a conduit à la pénurie des modèles d’occasion les plus récents.
L’avancée de la technologie rendant les nouvelles voitures plus technologiques ainsi que le délai de livraison trop long rendent l’offre insuffisante par rapport à la demande ce qui a flambé le prix des voitures d’occasion en 2022. De janvier à octobre 2022, les prix ont augmenté de 9,5% sur le marché de l’automobile d’occasion.
Le diesel, malgré son interdiction à venir, reste toujours majoritaire. Il occupe la plus grande part du marché, même si son prix est en hausse de 8%. Le prix moyen du diesel est de 21 170 € en 2022, en hausse de 300 € comparé à 2021.
Les voitures les plus anciennes ne sont pas en reste. Ce sont d’ailleurs celles qui résistent le mieux à la chute du marché de l’automobile d’occasion. La valeur des 6 à 8 ans et plus a augmenté de 22,6% en 2022 avec un prix moyen d’environ 15 603 €.
Dans le marché de l’automobile d’occasion, les hybrides gagnent du terrain, tandis que les électriques en perdent. Le plus étonnant, c’est que les hybrides coûtent plus chers que les électriques en 2022. Ce qui explique ce prix, c’est la taille des voitures électriques et la technologie qui les compose.
Elles sont plus petites et plus complexes et ont donc une décote moins importante. Les hybrides sont plus grands et ont une valeur élevée. Côté prix, une électrique coûte en moyenne 29 000 € en 2022 alors qu’une hybride atteint une moyenne de 36 804 €.
Le Figaro a étudié l’évolution du prix du marché de l’automobile d’occasion en s’appuyant sur les données de La Centrale. L’étude a conduit à la conclusion suivante : une hausse des prix depuis 2020. L’automobile d’occasion connaît une hausse moyenne de 43,7% de 2020 à janvier 2023.
Cela s’explique par les diverses crises mondiales, mais aussi par la pénurie de composants et l’inflation. Suite à cela, il y a eu moins d’automobiles en circulation ce qui a réduit considérablement le nombre de reventes. Suite à la loi de l’offre et de la demande, s’il n’y a pas d’offre, les prix explosent.
Selon les chiffres de La Centrale, pour obtenir un véhicule de moins de 8 ans, il faut débourser 5 000 à 8 000 € en plus comparé à 2022. Il faut payer dans les 3 000 € en plus pour obtenir un modèle de plus de 8 ans. Le prix médian, quant à lui, est de 22 000 €. Pour les plus récents (moins de 2 ans), il faut débourser dans les 30 000 euros pour en obtenir un.
Pour les 8 à 15 ans, il faut payer dans les 10 000 €. Pour les plus de 15 ans, il faut investir 6 500 € pour obtenir une voiture d’occasion. Cette situation ne semble pas se rétablir dans les mois qui viennent selon Jérôme Ponsin, le directeur général de La Centrale. Selon ce dernier, la crise va durer.
Dans un article de RTL, on constate que presque tous les modèles de voitures d’occasion connaissent une hausse des prix en 2023 comparé à 2022. La Renault Clio qui a connu un franc succès en 2022 affiche une hausse de prix allant jusqu’à 6,3% en 2023. La Volkswagen Golf a augmenté de 4,6%.
Il y a même des modèles qui sont plus chers en occasion qu’en neuf. C’est le cas de la Dacia Sandero qui affiche une hausse de 4,5% du prix. Un modèle neuf coûte dans les 11 990 € alors qu’une Dacia Sandero d’occasion coûte dans les 11 997 €. Cela s’explique par le fait que le délai de production d’un neuf est trop long. Pour obtenir une Dacia Sandero, au lieu d’attendre une neuve, les acquéreurs se ruent vers les occasions.
Toujours selon l’article de RTL, il y a quand même des exceptions. Il y a des modèles qui accusent une baisse de prix. C’est le cas de la Peugeot 3008 dont le prix a baissé de 0,4%. C’est aussi le cas de la Peugeot 208 électrique qui affiche une baisse de 3,2% et de la Tesla modèle 3 dont la baisse est de 10,5%.
Source: Maria Gonzales
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